jeudi 13 avril 2017

CARTA A LUCIA E AS PESSOAS DA COMUNIDADE DE MANGUEIRA

LETTRE A LUCIA ET AUX HABITANTS DE LA COMMUNAUTE DE MANGUEIRA

São Fotos de 2 livros publicados por a Editora L'Harmattan, o primeiro foi escrito por Christian LERAY em 1985 na coleção Logiques Sociales (falou da favela de MOCOTO na Santa Catarina, Sul do Brasil) e hoje o livro de LUCIA OZORIO é publicado na coleção Histoire de Vie & Formation e fala da favela de Mangueira em Rio de Janeiro.
Gostei muito de ler as narrativas de Vida das pessoas da comunidade de Mangueira. Aqui, na França, as pessoas conheçam a grande Escola de Samba de Mangueira, mas não conheçam a HISTORIA DE VIDA DA COMUNIDADE DE MANGUEIRA !

Ce sont des photos de 2 livres publiés aux Editions L'Harmattan, le premier fut publié en 1985 dans la collection Logiques Sociales (ce livre avait obtenu le premier prix de l'essai de l'Union pour la Diffusion Littéraire et parlait de la favela de MOCOTO au sud du Brésil, dans la capitale FLORIANOPOLIS de l'état brésilien de Santa Catarina), et aujourd'hui le livre de LUCIA OZORIO est publié dans la collection Histoire de Vie & Formation et parle de la favela de Mangueira à Rio de Janeiro.

J'ai beaucoup aimé lire les récits de Vie des personnes de la communauté de Mangueira. Ici, en France, les personnes connaissent la grande Ecole de samba de Mangueira, mais ne connaissent pas l'HISTOIRE DE VIE DE LA COMMUNAUTE DE MANGUEIRA !

MINHA CARTA A MANGUEIRA/MA LETTRE A MANGUEIRA

Que boa ideia esse Papo de Roda onde cada pessoa da favela fala um pouco da sua vida e também da vida da favela! Jà escrevei, no meu livro Brasil, Desafio das comunidades (Ed. L'Harmattan, col. Logiques Sociales, 1985) com a favela de MOCOTO em FLORIANOPOLIS (Brasil, Santa Catarina) que :

"Tudo começa, tudo pode começar quando esses homens descobrem as palavras da sua PROPRIA HISTORIA e em particular que a sua vida poderia ser escrita, que hà um lugar para ela na HISTORIA"/J'ai déjà écrit dans mon livre Brésil, Défi des communautés (Harmattan-collection Logiques Sociales, 1985): "Tout commence, tout peut commencer quand ces hommes découvrent les mots de leur PROPRE HISTOIRE et, en particulier, que leur vie pourra être écrite, qu'il y a un lieu dans l'HISTOIRE pour elle" 

(ler também essa citação p.45 do meu artigo em português na Revista Educação e Contemporaneidade : "HISTORIA DE VIDA INTERCULTURAL na Formação de Professores" (Universidade Estadual de Salvador da Bahia, 2003, vol.17, n°29, p.43-50) : é assim também no livro A Favela de Mangueira de LUCIA para Mestre Robson que explica o seu trabalho com crianças deficientes e como o Samba faz parte da Cultura. Que bom Mestre de construir conjunto, com seu Benilson RESPONSAVEL da concepção e da construção das casas da Mangueira, A HISTORIA DA COMUNIDADE/c'est ainsi que le livre La favela de mangueira et ses histoires de vie en commun pour Maître Robson qui explique, à propos de son travail avec les enfants souffrant de déficiences, que la Samba fait partie de la Culture. Que c'est bon Maître de construire ensemble, avec Benilson RESPONSABLE de la conception et de la construction des maisons de Mangueira, l'HISTOIRE DE LA COMMUNAUTE !

Com Dona Mena (Diretora de "Mangueira do Amanhã" e seus 200 alunos) e a sua irmã Dona Esmediària, a HISTORIA DA COMUNIDADE continua. VOVO LICA que ajuda doentes com a religião da Africa e Dona Silvina que nos fala da escravidão porque quando  vocês começam a falar da sua vida na favela, cada pessoa vai tomar consciência de suas origens/ Avec Dona Mena (Directrice de "Demain Mangueira" avec ses 200 élèves) et sa sœur Dona Esmediària l'HISTOIRE DE LA COMMUNAUTE continue. Mamie Lica qui aide les malades avec la religion africaine et Dona Silvana qui nous parle de l'esclavage, car lorsqu'on commence à parler de sa vie dans la favela, chacun prend conscience de ses origines.

Gostei também da filosofia da vida de Celso dos Reis que fala, não somente, da HISTORIA DO CARNAVAL na favela de Mangueira, mas também da sua conscientização que escrever um livro conjunto é uma força positiva, uma maneira de lutar contra a violência e outras forças negativas.../J'ai aimé aussi la philosophie de vie de Celso dos Reis qui, non seulement, parle de l'HISTOIRE DU CARNAVAL à la favela de Mangueira, mais aussi de sa prise de conscience qu'écrire un livre ensemble est une force positive, une manière de lutter contre la violence et d'autres forces négatives...

Gostei também de ler a narrativa da luta de Nilcemar para a MEMORIA do seu avô, o grande Sambista Cartola, com o Centro Cultural Cartola reconhecido com um "Ponto de Cultura" e assim vai continuar a estimular o trabalho cultural da Mangueira/J'ai apprécié aussi de lire le récit de la lutte de Nilcemar en Mémoire de son grand-père, le grand Sambista Cartola, pour faire reconnaître comme "Point de Culture" ou "Référence Culturelle" le Centre Culturel Cartola.

Parabéns a você também José Gomes que tem um livro na Academia Brasileira de Letras: gostei da sua Poesia e para acabar minha Carta, vou mandar a você essa poesia que eu escrevei no meu livro de Poesia Amor do Mar para falar das pessoas da Comunidade de Cidadania de MOCOTO : ela poderia também ser escrita para vocês/Félicitations à vous aussi José Gomes qui avez un livre reconnu par l'Académie Brésilienne des Lettres: j'ai apprécié votre Poésie et pour terminer ma Lettre, je vous envoie cette poésie que j'ai écrite dans mon livre de Poésie bilingue Amour de la Mer (Encres de Vie-Harmattan, Louvain la Neuve & Paris, 2015, p. 28-29) pour parler des personnes de la Communauté Citoyenne de MOCOTO qui pourrait aussi être la vôtre :

Como sangue mesclado/Comme sang mêlé
O mar e a noite/La mer et la nuit
Juntaram-se/se sont rejointes
Na favela de Mocoto/à la favela de Mocoto
Sempre se levanta/se soulève à jamais
A pororoca de nossos caminhos/le mascaret de nos voies jointes...

Abraços a todos

Christian LERAY

ps: J'ai pensé qu'une partie de cette Lettre à Mangueira que Lucia m'a demandé d'écrire pouvait être une manière originale de parler de cet intéressant livre sur Mangueira que la plupart des personnes connaissent de nom en tant que célèbre Ecole de Samba à Rio et que les personnes citées ici auxquelles je me suis directement adressé, pourraient vous donner envie de mieux les connaître en le lisant.

Voici les références de ces deux livres qui, tous les deux, au travers de l'histoire des personnes de favelas transformées en "communautés de vie", dans des lieux et à des moments différents, constituent un intérêt pour nos sociétés en recherche de participation citoyenne à la vie de la cité.

LUCIA OZORIO, La favela de Mangueira et ses histoires de vies en commun - Travailler avec les périphéries, préface de C. Niewiadomski & C.Delory-Momberger, Paris, L'Harmattan, collection Histoire de Vie & Formation, 2017.

CHRISTIAN LERAY, Brésil, Défi des communautés, Paris, L'Harmattan, collection Logiques Sociales, 1985, 1987 (Prix de l'Essai 1987 de l'Union pour la Diffusion Littéraire)
foto do convite da comunidade de Mangueira para a Festa do Lançamento do Livro
photo de l'invitation de la communauté de Mangueira pour participer au Lancement du Livre

Lembrança do Lançamento do meu livro Brasil - Desafio das comunidades na FNAC de Rennes
Souvenir de l'invitation au Lancement de mon livre Brésil - Défi des communautés à la FNAC.

Vous pouvez aussi lire l'interview que j'ai réalisée avec Lucia pour le site de l'Association Internationale des Histoires de Vie & Formation  ASIHVIF dans la rubrique L'ASIHVIF tend son micro dont le titre est:
"Christian LERAY, vice-Président d'ASIHVIF, interviewe Lucia OZORIO" 
www.asihvif.com

3 commentaires:

  1. vous pouvez lire l'interview de Lucia non seulement sur le site international des Histoires de Vie & Formation www.asihvif.com
    mais aussi dans le livret ISSUU :
    https://issuu.com/asihvif/docs/asihvif2017-61

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  2. Bravo Christian Leray pour l'interview très intéressant de Lucia à propos de son livre sur la favela/communauté de Mangueira ! C'est bien aussi d'avoir rappelé ton beau livre Brésil, le Défi des communautés qui a eu beaucoup de succès puisque malgré la réédition qui lui a valu le prix de l'essai 1987, celle-ci est maintenant épuisée. Dans ton livre qu'on peut trouver dans des bibliothèques et aussi à l'Université, en t'appuyant, toi aussi, sur les récits de vie tu avais bien montré l'importance de ceux-ci dans la conscientisation des habitants de ces favelas et le développement de la citoyenneté à l'intérieur de ces communautés.

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    1. Effectivement, à l'instar de ce que vient d'écrire Lucia sur le "Papo de roda" ou "Roda de conversa", les habitants s'expriment volontiers sur leur vie quotidienne dans ces "Cercles de parole". C'est ainsi que j'ai pu observer, lors de mon retour à la favela de MOCOTO l'année suivante, des changements significatifs dans les termes employés: par exemple, ils employaient de moins en moins le terme "favela" pour désigner leur milieu de vie, mais parlaient de "comunidade de vida" (communauté de vie). Cela a constitué un indicateur de changement lié à une démarche citoyenne qui s'était développée lors de ces Cercles de paroles pendant lesquels ils avaient appris,grâce à l'écoute réciproque de leurs récits,non seulement à mieux se connaître et reconnaître leur compétence dans différents domaines pour mieux vivre ensemble mais aussi à faire société.

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