mardi 12 décembre 2017

Ouverture du Festival des Etoiles le 15 décembre à Rennes avec le film "L'Arbre sans fruit" de la Nigérienne Aïcha Macky


A ARVORE SEM FRUTA/THE FRUITLESS TREE/L'ARBRE SANS FRUIT
A film de 52 mn by AICHA MACKY (NIGER)
 - En ouverture du Festival des Etoiles au Théâtre de la Parcheminerie le 15 décembre à 20h
dans le cadre du Festival animé par Comptoir du Doc et l'Arbre du 15 au 17 décembre 2017


Aicha was only five years old when her mother died after child birth : it's this trauma that Aicha, who is married, still without children, reconstructs in this film about infertility. Relying on her personal experience, Aicha explores this taboo with great sensitivity. She questions the woman's status within the society and, in a wider perspective, issues of feminity and motherhood.

Aïcha n'avait seulement que 5 ans lorsque sa mère était morte en couches: c'est ce traumatisme qu'Aïcha, qui est mariée depuis quelques années sans enfant, retravaille sous forme de récits de vie de personnes confrontées à l'infertilité. Prenant appui sur son expérience personnelle (c'est cette histoire de vie qui fait la force première de ce film), Aïcha Macky explore ce tabou avec une grande sensibilité qui transparaît au travers de sa qualité d'écoute, des regards et même des silences au cours du film. On perçoit bien que la réalisatrice a veillé à l'éclairage, notamment des regards, afin de donner une ambiance intimiste. En s'impliquant dans le film, elle interroge ainsi le statut de la femme au sein de la société nigérienne et, avec une perspective plus universelle, les notions de féminité et maternité.

En effet, si dans certaines sociétés, l'infertilité fragilise un couple au point d'aboutir à la répudiation de la femme, comme c'est encore le cas notamment au Niger, il faut bien dire que souvent, quel que soit le pays, du moins dans un premier temps, les regards désapprobateurs se tournent toujours vers la femme (les hommes sont encore souvent récalcitrants pour faire un spermogramme !). La réalisatrice n'hésite pas, pour contribuer à changer ce regard de la société, à se tourner vers des religieux et des scientifiques. C'est d'ailleurs ainsi que procèdent les chercheurs universitaires s'appuyant sur des récits de vie qu'ils interrogent avec des concepts scientifiques (cf. les travaux de Recherche de l'Association internationale des Histoires de Vie en Formation ASIHVIF & REHVIE). Cependant, rassurez-vous, il n'y a pas dans ce film de discours doctoral, mais par sa démarche intimiste Aicha Macky pose avec subtilité la question de la place de la Femme dans les sociétés humaines.

Ayant vu récemment ce film projeté au cinéma ARVOR de Rennes, je vous conseille vivement de le voir en ouverture du Festival des Etoiles au Théâtre de la Parcheminerie le vendredi 15 décembre à 20 h. Ce Festival projette du 15/12 au 17/12/2017 des films ayant été primés par des étoiles de la Société Civile des Auteurs Multimédias (SCAM) et c'est le cas de ce film de la réalisatrice Aïcha Macky qui, avec ces étoiles, en est à sa 41ème Distinction.

Christian Leray
Recherche-Etude sur les Histoires de VIE (REHVIE)
Vice-Président d'ASIHVIF
http://www.asihvif.com








samedi 25 novembre 2017

Dia internacional pela eliminação da violência contra a Mulher 25 de novembro

JOURNÉE INTERNATIONALE POUR L’ÉLIMINATION DE LA VIOLENCE CONTRE LA FEMME

La journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes est célébrée chaque année le 25 novembre. O Dia internacional pela eliminação da violência contra a Mulher celebra-se anualmente no 25 de Novembro.


HISTORIA/HISTOIRE

No dia 25 de Novembro de 1960, na Repùblica Dominicana foram assassinadas as três irmãs Mirabal por ordem do ditador dominicano Rafael Trujillo. Em 1981, celebrou-se na Colômbia o Primeiro Encontro feminista latinoamericano onde se decidiu marcar o vinte-cinco de Novembro como o Dia internacional em MEMORIA das irmãs. Em 1993, a Assemblia Geral da ONU aprouvou a Declaração sobre a Eliminação da violência contra a Mulher. No dia de 17 Dezembro de 1999, a A.G. das Nações Unidas designou o 25 de Novembro como o Dia internacional da Eliminação da Violência contra a Mulher.


fotos das 3 irmãs assassinadas pelo ditador

Le 25 novembre 1960, dans la République dominicaine furent assassinées les trois sœurs Mirabal par ordre du dictateur dominicain Rafael Trujillo. En 1981, on célébra en Colombie la Première Rencontre féministe latino-américaine où fut décidé de marquer le 25 novembre comme la Journée internationale en MÉMOIRE des trois sœurs. En 1993, l'Assemblée Générale de l'ONU a approuvé la Déclaration sur l’Élimination de la violence contre la Femme. Le 17 décembre 1999, l'A.G. de l'Organisation des Nations Unies désigna le 25 novembre comme la Journée internationale de l’Élimination de la Violence contre la FEMME.

L'IMPORTANCE DE L'EDUCATION POUR CHANGER LES COMPORTEMENTS

                 Les propositions de  l'ONU montrent l'importance de l'Education pour améliorer la prévention de la violence, changer les comportements et les pratiques par la connaissance. Le respect de la femme doit être une pratique quotidienne réalisée aussi bien dans les relations personnelles que professionnelles. Pourtant, aujourd'hui  encore, des femmes gagnent moins  que les hommes pour le même travail  !!! Il est nécessaire de développer l'expression des Femmes en tout lieu, notamment autour des Arbres à Palabres.

 A IMPORTÂNCIA DA EDUCACÃO PARA MUDAR OS COMPORTAMENTOS

As propostas da O.N.U. mostram a importância da Educação para melhorar a prevenção da violência, mudar os comportamentos e as praticas por meio de conhecimentos.  Respeito deveria ser uma pratica cotidiana nas relações pessoais e professionais. Portanto, ainda hoje, muitas mulheres não têm o mesmo salario para  o mesmo trabalho !!! Pois é preciso de desenvolver a expressão das Mulheres em tudo lugar, por exemplo com a ARVORE AS PALAVRAS em roda. 


Christian LERAY
Recherche sur les Histoires de Vie (REHVIE)
vice-président ASIHVIF

           






jeudi 13 avril 2017

CARTA A LUCIA E AS PESSOAS DA COMUNIDADE DE MANGUEIRA

LETTRE A LUCIA ET AUX HABITANTS DE LA COMMUNAUTE DE MANGUEIRA

São Fotos de 2 livros publicados por a Editora L'Harmattan, o primeiro foi escrito por Christian LERAY em 1985 na coleção Logiques Sociales (falou da favela de MOCOTO na Santa Catarina, Sul do Brasil) e hoje o livro de LUCIA OZORIO é publicado na coleção Histoire de Vie & Formation e fala da favela de Mangueira em Rio de Janeiro.
Gostei muito de ler as narrativas de Vida das pessoas da comunidade de Mangueira. Aqui, na França, as pessoas conheçam a grande Escola de Samba de Mangueira, mas não conheçam a HISTORIA DE VIDA DA COMUNIDADE DE MANGUEIRA !

Ce sont des photos de 2 livres publiés aux Editions L'Harmattan, le premier fut publié en 1985 dans la collection Logiques Sociales (ce livre avait obtenu le premier prix de l'essai de l'Union pour la Diffusion Littéraire et parlait de la favela de MOCOTO au sud du Brésil, dans la capitale FLORIANOPOLIS de l'état brésilien de Santa Catarina), et aujourd'hui le livre de LUCIA OZORIO est publié dans la collection Histoire de Vie & Formation et parle de la favela de Mangueira à Rio de Janeiro.

J'ai beaucoup aimé lire les récits de Vie des personnes de la communauté de Mangueira. Ici, en France, les personnes connaissent la grande Ecole de samba de Mangueira, mais ne connaissent pas l'HISTOIRE DE VIE DE LA COMMUNAUTE DE MANGUEIRA !

MINHA CARTA A MANGUEIRA/MA LETTRE A MANGUEIRA

Que boa ideia esse Papo de Roda onde cada pessoa da favela fala um pouco da sua vida e também da vida da favela! Jà escrevei, no meu livro Brasil, Desafio das comunidades (Ed. L'Harmattan, col. Logiques Sociales, 1985) com a favela de MOCOTO em FLORIANOPOLIS (Brasil, Santa Catarina) que :

"Tudo começa, tudo pode começar quando esses homens descobrem as palavras da sua PROPRIA HISTORIA e em particular que a sua vida poderia ser escrita, que hà um lugar para ela na HISTORIA"/J'ai déjà écrit dans mon livre Brésil, Défi des communautés (Harmattan-collection Logiques Sociales, 1985): "Tout commence, tout peut commencer quand ces hommes découvrent les mots de leur PROPRE HISTOIRE et, en particulier, que leur vie pourra être écrite, qu'il y a un lieu dans l'HISTOIRE pour elle" 

(ler também essa citação p.45 do meu artigo em português na Revista Educação e Contemporaneidade : "HISTORIA DE VIDA INTERCULTURAL na Formação de Professores" (Universidade Estadual de Salvador da Bahia, 2003, vol.17, n°29, p.43-50) : é assim também no livro A Favela de Mangueira de LUCIA para Mestre Robson que explica o seu trabalho com crianças deficientes e como o Samba faz parte da Cultura. Que bom Mestre de construir conjunto, com seu Benilson RESPONSAVEL da concepção e da construção das casas da Mangueira, A HISTORIA DA COMUNIDADE/c'est ainsi que le livre La favela de mangueira et ses histoires de vie en commun pour Maître Robson qui explique, à propos de son travail avec les enfants souffrant de déficiences, que la Samba fait partie de la Culture. Que c'est bon Maître de construire ensemble, avec Benilson RESPONSABLE de la conception et de la construction des maisons de Mangueira, l'HISTOIRE DE LA COMMUNAUTE !

Com Dona Mena (Diretora de "Mangueira do Amanhã" e seus 200 alunos) e a sua irmã Dona Esmediària, a HISTORIA DA COMUNIDADE continua. VOVO LICA que ajuda doentes com a religião da Africa e Dona Silvina que nos fala da escravidão porque quando  vocês começam a falar da sua vida na favela, cada pessoa vai tomar consciência de suas origens/ Avec Dona Mena (Directrice de "Demain Mangueira" avec ses 200 élèves) et sa sœur Dona Esmediària l'HISTOIRE DE LA COMMUNAUTE continue. Mamie Lica qui aide les malades avec la religion africaine et Dona Silvana qui nous parle de l'esclavage, car lorsqu'on commence à parler de sa vie dans la favela, chacun prend conscience de ses origines.

Gostei também da filosofia da vida de Celso dos Reis que fala, não somente, da HISTORIA DO CARNAVAL na favela de Mangueira, mas também da sua conscientização que escrever um livro conjunto é uma força positiva, uma maneira de lutar contra a violência e outras forças negativas.../J'ai aimé aussi la philosophie de vie de Celso dos Reis qui, non seulement, parle de l'HISTOIRE DU CARNAVAL à la favela de Mangueira, mais aussi de sa prise de conscience qu'écrire un livre ensemble est une force positive, une manière de lutter contre la violence et d'autres forces négatives...

Gostei também de ler a narrativa da luta de Nilcemar para a MEMORIA do seu avô, o grande Sambista Cartola, com o Centro Cultural Cartola reconhecido com um "Ponto de Cultura" e assim vai continuar a estimular o trabalho cultural da Mangueira/J'ai apprécié aussi de lire le récit de la lutte de Nilcemar en Mémoire de son grand-père, le grand Sambista Cartola, pour faire reconnaître comme "Point de Culture" ou "Référence Culturelle" le Centre Culturel Cartola.

Parabéns a você também José Gomes que tem um livro na Academia Brasileira de Letras: gostei da sua Poesia e para acabar minha Carta, vou mandar a você essa poesia que eu escrevei no meu livro de Poesia Amor do Mar para falar das pessoas da Comunidade de Cidadania de MOCOTO : ela poderia também ser escrita para vocês/Félicitations à vous aussi José Gomes qui avez un livre reconnu par l'Académie Brésilienne des Lettres: j'ai apprécié votre Poésie et pour terminer ma Lettre, je vous envoie cette poésie que j'ai écrite dans mon livre de Poésie bilingue Amour de la Mer (Encres de Vie-Harmattan, Louvain la Neuve & Paris, 2015, p. 28-29) pour parler des personnes de la Communauté Citoyenne de MOCOTO qui pourrait aussi être la vôtre :

Como sangue mesclado/Comme sang mêlé
O mar e a noite/La mer et la nuit
Juntaram-se/se sont rejointes
Na favela de Mocoto/à la favela de Mocoto
Sempre se levanta/se soulève à jamais
A pororoca de nossos caminhos/le mascaret de nos voies jointes...

Abraços a todos

Christian LERAY

ps: J'ai pensé qu'une partie de cette Lettre à Mangueira que Lucia m'a demandé d'écrire pouvait être une manière originale de parler de cet intéressant livre sur Mangueira que la plupart des personnes connaissent de nom en tant que célèbre Ecole de Samba à Rio et que les personnes citées ici auxquelles je me suis directement adressé, pourraient vous donner envie de mieux les connaître en le lisant.

Voici les références de ces deux livres qui, tous les deux, au travers de l'histoire des personnes de favelas transformées en "communautés de vie", dans des lieux et à des moments différents, constituent un intérêt pour nos sociétés en recherche de participation citoyenne à la vie de la cité.

LUCIA OZORIO, La favela de Mangueira et ses histoires de vies en commun - Travailler avec les périphéries, préface de C. Niewiadomski & C.Delory-Momberger, Paris, L'Harmattan, collection Histoire de Vie & Formation, 2017.

CHRISTIAN LERAY, Brésil, Défi des communautés, Paris, L'Harmattan, collection Logiques Sociales, 1985, 1987 (Prix de l'Essai 1987 de l'Union pour la Diffusion Littéraire)
foto do convite da comunidade de Mangueira para a Festa do Lançamento do Livro
photo de l'invitation de la communauté de Mangueira pour participer au Lancement du Livre

Lembrança do Lançamento do meu livro Brasil - Desafio das comunidades na FNAC de Rennes
Souvenir de l'invitation au Lancement de mon livre Brésil - Défi des communautés à la FNAC.

Vous pouvez aussi lire l'interview que j'ai réalisée avec Lucia pour le site de l'Association Internationale des Histoires de Vie & Formation  ASIHVIF dans la rubrique L'ASIHVIF tend son micro dont le titre est:
"Christian LERAY, vice-Président d'ASIHVIF, interviewe Lucia OZORIO" 
www.asihvif.com

mercredi 1 février 2017

Jornal Voz do ESCRITOR:Andrea Campos e Christian Leray lançam "Correspondance"



Journal Voix de l'ECRIVAIN: Andrea Campos et Christian Leray - Vernissage de leur livre bilingue Correspondance/Correspondência à l'Alliance Française de Recife


Le journal Voz do ESCRITOR relate le Vernissage du livre de poésies bilingues Correspondance/Correspondência (Editora FASA, 2016) des poètes Andrea Campos et Christian Leray à l'Alliance Française de Recife. Après une déclamation de leurs poèmes devant plus d'une cinquantaine de personnes, les participants se sont attablés pour échanger des poèmes sous forme de "Roda de poesias/Cercles de poésies) tout en dégustant diverses boissons dans ce magnifique "BISTROT La Comédie" de l'Alliance Française de Recife. Ainsi peut-on distinguer, par exemple de gauche à droite sur la photo du journal, l'Ambassadeur brésilien Isnard Penha Brasil, la poétesse Andrea Campos co-auteure du livre bilingue Correspondance avec Christian Leray, l'architecte Gisèle Carvalho, l'assesseur du Secrétariat du Gouvernement de l'Etat du Pernambuco Rodolfo Ramirez Soto, l'écrivain et président de l'Union Brésilienne des Ecrivains Alexandre Santos, l'artiste plastique Vera Sato et la Diplomate et Ambassadrice Ana Maria Penha Brasil. 
Le Préfacier Ph.D. Francisco Caetano Pereira présent lors du Vernissage du livre, a notamment écrit que "L'Oeuvre de ces deux poètes nous permet de visualiser mentalement la magnificence de la mer et cela se perpétue dans ce livre où nous pénétrons au plus profond de l'esprit d'un voyage nous remplissant d'allégresse par ce défi tant nécessaire à l'être humain: aimer, aimer et aimer..." (2016, p.4). 
Francisco Caetano, dans cet éloge, fait aussi allusion aux deux livres de poésies sur la Mer précédemment écrits par chacun des auteurs, ce qui explique aussi leur Correspondance :
Andrea Campos, Poemas de Mar e de Amar, Recife, Editora Bagaço, 2007
Christian Leray, Amor do Mar/Amour de la Mer, Louvain La Neuve, Ed.Academia et Paris, Ed. Encres de Vie-Harmattan, 2015
ISBN: 978-2-343-05762-0
ce livre de poèmes-haïkus est également disponible en e-book sur le site L' Harmattan.

ci-joint un extrait du livre bilingue de Christian Leray et Andrea Campos, Correspondance/Correspondência, Recife, Editora FASA, novembro de 2016
ISBN: 978-85-708431-1-1
disponible à la Livraria internacional/Librairie internationale SBS : 
 http://www.sbs.com.br